La situation actuelle
A Corenc, la sécurité routière n'est pas au rendez-vous!
Au quotidien, nos enfants, les cyclistes, les piétons et même les automobilistes subissent et vivent avec un aménagement de la voirie défaillant, inadapté à nos modes de vie nomades et déconnecté des modes de déplacements doux.
* Sondage réalisé en décembre 2021 à Corenc Montfleury et Corenc Village
Une majorité des parents estiment que les trajets à pied ou à vélo sont dangereux à Corenc.
Corenc, une ville plébiscitée à bien des égards pour sa qualité de vie, est cependant dotée d'une voirie vieillissante et des comportements trop souvent inciviques de certains automobilistes facilités par des routes trop permissives. Ceci induit un sentiment d'insécurité routière qui pourrait être largement résolu par des aménagements de sécurité et de protection.
L'ensemble des citoyens sont concernés par le sujet, les corençais d'une part, mais aussi les tronchois et les meylanais avec qui nous partageons de nombreux lieux de vie sociale et l'usage des grands axes routiers (en particulier l'avenue du Grésivaudan D590, l'avenue de l'Eygala D512A et la route de Chartreuse D512 ). Il faut considérer tous les flux (trajets domicile - école, travail, commerces, associations, centres sportifs et culturels, etc..) sans oublier les flux de transit entre les trois communes.
Sécurité routière, la mère de tous les maux
Mobilité
L'essor des modes de déplacements doux et multi modaux est une réalité, une partie grandissante de la population a changé son comportement, bientôt peut-être la majorité. Elle a intégré ces moyens de transports dans son mode de vie pour se rendre au travail et se déplacer au quotidien. Les usagés pratiquent le vélo et la marche à pied par nécessité, par efficacité ou par plaisir, et considèrent que l'impact est positif sur leur qualité de vie. Nombreux sont les corençais en premier lieu séduits par la proximité avec Grenoble et la possibilité de se passer d'une voiture en semaine. Encore faut-il que les infrastructures routières soient adaptées à cette tendance de fond.
Lire : Impact économique et potentiel de développement des usages du vélo en France
La majorité des cyclistes adultes ne se sentent pas en sécurité sur les routes de notre commune, ce qui est le principal frein au développement de la mobilité douce. Soyons lucides, si même les adultes ont peur de circuler à vélo, c'est que quelque chose ne tourne pas rond. Cela révèle bien le besoin d'agir.
Autonomie
La plupart des enfants affectionnent les déplacement en vélo, en trottinette, en roller, en skateboard ou tout simplement à pied. Or ils font face à la réticence de leur parents de les laisser circuler dans la commune, craignant une mauvaise rencontre d'une part mais aussi en raison d'une sécurité routière défaillante. Il faut dire la vérité, les parents ont la trouille. Grandir, c'est gagner en autonomie ! s'entendent dire les jeunes par leurs enseignants et leurs parents qui dans leur propre jeunesse se rendaient pourtant majoritairement à l'école seuls à pied. En 2022 nos enfants méritent mieux que ça, donnons-leur les moyens.
Lire: Où sont passés les enfants de la ville? (source: Journal le monde publié le 14 septembre 2022)
Convivialité
C'est un peu la cerise sur le gâteau, car lorsque les problèmes d'excès de vitesse et d'aménagements multimodaux sur les grands axes, seront réglés, on aura déjà fait un grand pas. Hélas, même dans nos quartiers, à l'écart des grands axes, la vitesse de circulation est souvent excessive, ce qui est un frein au développement d'une certaine forme de convivialité. Beaucoup se souviennent du premier confinement lorsque les rues étaient exemptes de toute circulation motorisée. Les riverains se croisaient à l'occasion de promenades, des voisins se sont découverts, cela a créée des échanges. Des zones 20 km/h partagées et apaisées encourageraient le développement d'une vie de quartier en dehors des propriétés privées de chacun.
Prenons l'exemple d'un enfant de 11 ans domicilié à Corenc Montfleury qui dans la même journée, va, non accompagné, à 8h30 à l'école, à 15H30 achète une viennoiserie dans une boulangerie meylanaise, à 16H30 emprunte une BD à la bibliothèque "Le Verbe" de La Tronche, à 17H30 se rend à son cours d'art plastique au centre culturel Horizon à Meylan avant de rentrer à son domicile à Corenc. Cet enfant aura traversé de nombreuses routes et mis au défi l'autonomie qu'il réclame et que nous encourageons.
CONCLUSION : Compte tenu de l'enjeu et de l'attente forte des citoyens, nous pensons qu'il faut traiter le sujet des voiries dans sa globalité (ne pas seulement se concentrer sur les écoles), informer et fédérer les citoyens le plus largement possible, embarquer les élus du département, de la métropole et des communes autour d'une même réflexion, afin de déployer un plan d'actions sérieux soutenu par des moyens financiers solides.
Concrètement, quels sont les principaux lieux de tension?
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Aux abords des écoles
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Les grands axes entre Meylan et La Tronche. D512A (Av. de l'Eygala), D590 (Av. du Grésivaudan) et D512 (Rte de Chartreuse).
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Les grandes intersections